750 grammes
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Moutarde et Macaron
27 mars 2013

On garde la patate !

Quand on aime, on ne compte pas !

C'est donc pour gagner mon grade de best-soeur-forever que, 15 jours à peine après mon premier billet à ce sujet, je vous mets un petit rab' de pomme de terre (chose que l'As des As aime le plus au monde, juste après les knacki Herta et juste devant sa mère !) avec deux informations qui complètent (tant qu'à faire !) le premier article.

patateLa patate version botanique

Plutôt que d'acheter des pommes de terre, normales, light ou zéro, que diriez-vous de les cultiver vous-même sur votre balcon ? (parce que, quand on a un jardin, avouons-le c'est déjà nettement plus simple !)
Pour faire passer la pomme de terre de la robe des champs à la robe des villes, l'association Pompadour Label Rouge organise chaque printemps un concours sur son blog pour faire gagner des kits de parfait planteur-cultivateur-récolteur-mangeur de patate : non seulements des plants (pour faire comprendre aux parisiens qu'il existe d'autres plants que les plans de métro ...), mais aussi le bac pour les cultiver, les conseils pour les faire bien grandir et, last but not least, un livre de recettes pour les cuisiner !
L'objectif final ? Réintroduire la pomme de terre dans les schémas d'alimentation des citadins et leur fournir un kit clé-en-main pour leur éviter de se débrouiller comme une patate (oui, je sais, celle-ci était hyper facile !)

hd_patatbox_gratinLa patate version kit

Vous commencez à avoir fait le tour des pasta-box, lunch-box, soup-Box, Daucy Box, quenelles-box et autres Spring-Box ? Vous pourrez désormais plonger avec délice dans les Patat'Box !
Pas besoin je pense (j'espère !) de vous décrire en détail ce dont il s'agit, le nom parle de lui-même et vous assure d'éviter d'être de corvée de patates ... Vous pourrez donc trouver dans vos supermarchés en version micro-ondable 2 minutes-chrono ce que Mamie vous mitonnait avant avec amour en 6 heures : poulet-gratin dauphinois, poulet-purée ou poulet pommes-de-terre au jus (personnellement, il manque les cultissimes pommes-de-terre à l'ail de ma grand-mère qui cramaient systématique intégralement le fond de la casserole ! :-)).

 

Et comme la patate est loin de se la couler douce, elle investit aussi les réseaux sociaux avec l'ouverture d'une fan-page dédiée où les amoureux de purée, frites ou autres pommes diamants pourront afficher clairement leur préférence.

Décidément, la pomme de terre n'a pas fini de nous épa(ta)ter ...

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18 mars 2013

Gyoza, gyoza, gyozam, gyozae, gyoazae, gyoza ...

Admirez les brillants restes de six années de latin au collège et au lycée ! :-)

Vous comprendrez ce néologisme un peu hasardeux (mais, après tout, même Harry Potter est traduit en latin ...) quand je vous aurai expliqué qu'il est de bon ton à l'heure actuelle de décliner les gyozas de la même façon que les mots latins : à toutes les sauces ...
Alors certes "Habemus Papam" mais surtout "Habemus gyozam" ! (promis, j'arrête ici ...). En effet, ce fameux petit ravioli chinois à la texture délicieusement contrastée entre croustillant et moelleux, après une première percée à Paris en début d'année dernière, risque fort de s'imposer comme un incontournable de nos prochains diners à Paris, Nantes, Dijon (c'est bon, je l'ai casé) ou ... Rome !

Acte 1 : le relooking du gyoza version gastronomique

WP_20130223_026Oubliez tous vos souvenirs (plus ou moins bons ...) de gyoza dans les restaurants asiatiques, quelques bonnes fées se sont penchées sur lui et l'ont fait entrer dans l'univers de la gastronomie ...
A l'origine de cette nouvelle tendance, le Gyoza Bar ouvert l'année dernière à Paris dans le Passage des Panoramas. Dans la lignée de tous ces nouveaux concepts mono-thématiques, la promesse est simple : uniquement des gyozas mais déclinés version Rolls-Royce ! Dans ces raviolis pas Buitoni, la viande vient en effet de chez Hugo Desnoyer, la pâte est fine et la sauce délicatement acidulée. Seul bémol ? L'espace restreint et surtout l'odeur persistante ... Cette enseigne a été la première à faire entrer M. Gyoza dans la sphère très convoitée de la "trendy food", entrée confirmée par le pape ès tendances : Philippe Starck !
En effet, comme je vous en avais déjà parlé ici, le nouveau concept de Philippe Starck se présente comme un "trait d'union" entre France et Asie et propose à la carte un savant mélange des genres entre cuisine française et asiatique avec, notamment ... des gyozas au boeuf bourguignon ! (gyozas que j'avais d'ailleurs au passage vraiment beaucoup beaucoup appréciés et dévorés ...). Vous imaginez bien que la déclinaison par Starck vaut adoubement en termes de "hype" ...

Acte 2 : l'arrivée du gyoza pratique

gyoza picardJe ne vous le redirai jamais assez, la cuisine c'est comme la mode : les tendances de la gastronomie sont très vite reprises par le prêt-à-manger pour permettre au plus grand nombre d'y avoir accès. (D'ailleurs, si vous voulez vraiment tout savoir, je décide souvent d'écrire un billet après avoir découvert que le produit ou la tendance était enfin commercialisé(e) dans nos supermarchés).
Et là, pour le gyoza, le moins que l'on puisse dire c'est que c'est du lourd car, à votre avis, qui vient de lancer sa version des raviolis chinois (ou japonais) ? Picard himself ! En effet, dans les nouveautés du mois dernier, entre morceaux de poulpe et lapins glacés en chocolat, vous pouvez désormais trouver un assortiment de 8 gyozas aux légumes. Si Picard lance ce type de produits, c'est que le potentiel est fort sur le segment et d'autres grandes marques alimentaires devraient sans nul doute s'y mettre rapidement ... (A quand le kit à gyoza Herta ? ;-))

 

Acte 3 : l'aventure du gyoza domestique

Si vous êtes en quête de nouveaux challenges culinaires, pourquoi ne pas tenter les gyozas maison ?
Pour ce faire, je vais vous livrer les astuces de mon amie Miao, beaucoup plus experte en la matière que moi (dans les gyozas au boeuf bourguignon, moi je ferais plutôt le boeuf bourguignon que les gyozas ! :-))
- Pour former les gyozas, remplir les carrés de pâte Wonton (trouvés dans les épiceries asiatiques) de farce, bien fermer les gyozas, plier la pâte en deux et appuyer fortement à partir du milieu d'abord puis petit à petit vers les bords, pour que les gyozas tiennent bien à la cuisson
- Pour éviter aux gyozas de coller à l'assiette une fois formés, mettre un peu de farine dans l'assiette
- Pour faire cuire les gyozas,  mettre de l'huile au fond d'une poêle (n'importe quelle huile mais éviter si possible quand même l'huile d'olive qui n'est pas conseillée pour bien faire croustiller bien la peau)
- Et surtout, la technique pour obtenir le fameux contraste de textures : quand l'huile est bien chaude au fond de la poêle, déposer les gyozas. Laisser cuire pendant à peu près une minute (le bas des gyozas devient un peu doré) et mettre alors deux grande cuillères d'eau puis couvrir très rapidement la poêle avec un couvercle car c'est là que tout se joue ! (non, je ne vous mets pas la pression ...) Il faut en effet très vite fermer la poêle pour garder une chaleur importante et permettre ainsi le dégagement de vapeur qui conduira à ce molleux/croustillant
- Et on mange quand ? Au bout de 2 minutes environ, quand il n'y a plus d'eau à fond de la poêle et que le gyoza est donc (si tout s'est bien passé ...) croustillant en dessous et moelleux au dessus

Pour finir, avant que vous ne vous lanciez vous-même dans l'aventure gyoza, un petit proverbe (pas latin mais chinois, c'est plus raccord avec le sujet!) :
"L'homme intelligent regarde la cuisson, le sot regarde le chaudron."

Donc ouvez l'oeil, mais surtout, regardez dans la bonne direction ! ;-)

11 mars 2013

Patate toi-même !

patateJe vous en ai déjà parlé à plusieurs reprises (je le précise pour que vous ne pensiez pas que je radote !), le dilemme actuel auquel doivent faire face (presque) tous les consommateurs se résume en un choix digne du Cid (pas du cidre pour ceux qui liraient un peu vite) : est-ce que je mange par plaisir de gourmandise ou pour satisfaire ma bonne conscience nutritionnelle.
La reformulation plus pragmatique de cette problématique très philosophique pourrait se résumer ainsi : à midi, je prends une micro-salade qui tient dans une tasse à café parce que vous-savez-qui m'a dit que c'était bien pour mon corps de manger léger et des légumes ou est-ce que je prends au contraire le big-burger frites avec supplément fromage parce que mon dieu que c'est bon !
Troisième et dernière variation pour que ça soit bien clair mes petits loulous: je mange pour faire du bien à mon moral (miam!) ou pour faire du bien à mon organisme (fibres, vitamines, ...)

Dans un monde idéal, où Dijon serait la capitale du monde, où la pluie ne ferait pas friser les cheveux et où les sacs Chanel ne coûteraient pas un bras (voire deux !), on arriverait à réconcilier plaisir de gourmandise et bonne consciense nutritionnelle et on s'éclaterait comme jamais avec une demi tomate cerise assaisonnée comme les habits neufs de l'empereur. Bon, vous l'aurez compris, Dijon n'est pas la capitale du monde et en attendant, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a !

Les industriels ont néanmoins bien compris ce dilemme que doivent résoudre les consommateurs à chaque repas et cherchent donc à leur simplifier la vie soit en rendant plus "gourmands" des produits diététiques (youhouh les yaourts Taillefine au chocolat de Tanzanie !) soit en rendant plus raisonnables des produits "gourmands" (camembert à -25% sel ou 100 calories pack Milka).

pom'plumesToujours dans cette tendance, vient de sortir un produit qui, je l'avoue, me pose question : la pom'plume soit la pomme de terre avec 30% de calories en moins ... On ne parle pas ici des frites à teneur réduite en matières grasses mais bien de la pomme de terre "brute" qui est allégée en calories.

D'où plein de questions dans ma petite tête :
1) Comment c'est fait ? (on introduit quelque chose dans la patate pour l'alléger ou au contraire on retire quelque chose ?)
2) Quel goût et quelle texture "ça" a ? (est-ce que la pomme de terre s'écrase à la cuisson ou au contraire est-elle plus ferme ?)
3) Quelle quantité en mange-t-on ? (en mange-t-on plus pour compenser ou en mange-t-on finalement la même quantité ?)
4) Combien ça coûte ? (parce que j'imagine que les 30% de calories en moins sont compensées par 30% du prix en plus !)
5) Qui est la cible ? (les femmes jeunes et soucieuses de leur ligne ? Je ne suis pas sûre que la pomme de terre fasse partie de leurs habitudes de consommation et qu'elles auront donc le réflexe d'en acheter ...)
6) Quelle sera la prochaine étape ? (alors là, faites vous plaisir, tout est imaginable !)

En fait, je vais vous révéler ici une top exclusivité mondiale : ce ne sont pas les féculents en tant que tels qui font grossir mais plutôt la façon dont on les cuisine. Ainsi, ce n'est pas la pomme de terre (avec 100% de calories !) qui fait grossir mais plutôt de la couper en allumettes et de la plonger dans un bain d'huile bouillante. De même, ce n'est pas les pâtes qui font prendre du poids mais plutôt la sauce crème/lardons et montagne de fromage dans laquelle on les noie ...

CIMG4238Alors pour finir ce billet plus en point d'interrogation qu'en point d'affirmation, je vous mets la photo des Mister Patate, tout à fait inoffensifs et très très bons, que faisait l'As des As (est-ce que vous voulez savoir son âge quand il a fait ça ? ;-))

5 mars 2013

Miss Kô-corico ?

Philippe Starck c'est un peu comme Karl Lagerfeld ("Karlounet" pour les intimes) : il multiplie les projets et les ouvertures sur Paris. Ainsi, si vous décidez de vous faire un parcours de restauration "starckienne", il faudra absolument que vous alliez boire un cocktail au Royal Monceau (ou au Paradis du Fruit si vous préférez pour votre porte-monnaie !) et que vous alliez manger chez Ma Cocotte à Saint Ouen ou ... chez le tout nouveau Miss Kô !

Ma Cocotte, Miss ,... Visiblement Starck a un petit faible pour la syllabe "co" quand il s'agit de restauration (allô Freud ?). Alors c'est parti pour une découverte tout en "co" de cette nouvelle enseigne !

- Ko comme Ko-llaboration : pour cette enseigne que Starck a voulu telle une "parenthèse japonaise" en plein coeur du triangle d'or, il s'est entouré de designers, artistes, sound designers et chefs de différents horizons pour créer, plus qu'un restaurant, un lieu avec une ambiance jamais vue et des plats "fusion" entre tradition japonaise et culture française

- Ko comme Ko-mmando : avec Lady Baba, nous sommes parties en test incognito, sachant que je craignais, à l'instar de ma Cocotte, que le lieu soit plus ultra-bobo que bon resto ...

- Ko comme Ko-loris : du noir, du rouge, des lumières tamisées, des animations visuelles, des corps tatoués et des écrans diffusant les chaines d'info japonaises ; pas de doute, la promesse d'une "Food Street nocture et déjantée" est respectée !

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- Ko comme Ko-mptoir : élément structurant du décor et de l'ambiance japonaise, un grand bar à manger long de 26 m diffuse en continu les journaux japonais (avec par intermittence, le passage d'un dragon !) et signe vraiment le caractère unique du lieu

- Ko comme Ko-habitation : Starck l'a voulu et, il faut reconnaitre, Starck l'a réussi ! Dans cette atmosphère un peu particulière se cotoyent joyeusement et dans un esprit bon enfant des clients venus pour un verre ou pour le diner et des clients plus ou moins âgés (pour le cocktail au bar, nous étions à côté d'un couple du quartier de 86 ans venu boire un petit chocolat chaud !)

- Ko comme Ko-llet monté : justement non ! L'ambiance "m'as-tu-vu" est relativement limitée, le service est simple et très attentionné et les convives sont plus occupés par leur assiette (ou leur verre !) que par celle du voisin d'à-côté

- Ko comme Ko-cotier : (je le reconnais, il n'y a aucune raison que ce mot figure ici !) Ici donc, pas d'ambiance cocotier (on est au Japon pas aux Antilles je vous le rappelle !) même si on retrouve quand même dans la carte un riz à la noix de coco (comment ça c'est tiré par les cheveux ?!)

- Ko comme Kocktail : une large carte a été mise au point : cocktails alcoolisés ou "mocktails" sans alcool, mais aussi bubble tea et collection de sakés !

- Ko comme Ko-mmande : deux possibilités de construction du repas : classique (entrée/plat/dessert) ou façon tapas. Nous choisissons la deuxième option pour pouvoir goûter un maximum de préparation !

- Ko comme Ko-quillette : non, nous n'avons pas mangé de jambon-coquillette (plus Ma Cocotte que Miss Kô !) mais une soupe miso, des légumes sautés, du riz à la noix de coco, des gyozas au boeuf bourguignon, des "sashizza" (pizza avec sashimi de thon et huile de truffe), des rouleaux de printemps homard et mangue et des suhis little buddha (je vous rappelle quand même, pour ceux qui l'auraient oublié, que nous étions deux, je ne me suis pas goinfrée toute seule !)

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- Ko comme Ko-nquis : honnêtement, contrairement à l'a-priori que j'en avais, c'est non seulement beau mais surtout très bon (on n'est pas que dans le  paraitre !). Mention spéciale aux sashizza et aux gyozas au boeuf bourguignon (j'aurais pu en manger 15 toute seule je crois !). La fusion entre les deux cultures culinaires est pleinement réussie d'un point de vue gustatif et pas uniquement visuel

- Ko comme Ko-nclusion : Miss Kô, c'est Ban-Kô !

NDLA : pour le plaisir, quelques mots commençant par"ko" que j'aurai pu vous faire et que je n'ai pas fait ... Cool, convivialité, colestérol (pas d'insulte je sais que normalement ça prend un "h" !), complet, compost (spécialement pour Mr. Blackfood ! ;-)), connaisseur, cocon ou compliment !

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