Le macaron Hermé du mois : Jardin oriental
Ouh la la ! Bientôt la fin du mois et je ne vous ai toujours pas parlé du macaron Hermé d'octobre ! Voici donc, in extremis dans les derniers jours, l'avant-dernier macaron de la collection "Jardins".
Le contexte
Frigorifique ! D'un coup d'un seul, on passe de l'été indien à l'hiver polaire. Du coup, il n'y a pas que les dépenses publiques qui sont gelées mais nos petits doigts aussi et on a envie que d'une chose : de chaleur et d'ailleurs !
La promesse
Pour nous réchauffer, la Maison Pierre Hermé met le paquet : "Neuvième étape de cette promenade : rose, fleur d’oranger et gingembre. Des notes au goût d’Orient que Pierre Hermé vient réveiller avec délicatesse dans ce macaron à la robe rosie. Exubérante, la crème à la rose s’acoquine avec la fleur d’oranger et dissimule de-ci de-là quelques morceaux de gingembre confit malicieux, qui surviennent au hasard des bouchées pour mieux perdre les sens."
Nos attentes
Toute la chaleur et les parfums de la cuisine orientale ! La fleur d'oranger (que j'adore !) et la rose pour envelopper nos papilles de velours et de rondeur et le gingembre pour réveiller l'ensemble et apporter du piquant à un macaron aux notes de fond plutôt douces. Quand on connait les superbes variations de macarons Pierre Hermé autour de la rose : rose of course mais aussi Ispahan ou rose-jasmin, nos papilles frétillent de joie.
La dégustation
Cette fois-ci, ce n'est pas l'As des As qui m'a accompagné pour goûter ce macaron mais quelqu'un qui a néanmoins un palais plutôt - voire très - sûr. On attaque donc chacun notre précieux butin et après une, puis deux puis trois bouchées, le moins que l'on puisse dire c'est que l'on n'a pas compris ...
Ce macaron n'a le goût ni de la rose ni de la fleur d'oranger ni même du mariage des deux et les morceaux de gingembre confit étaient aux abonnés absents. La déception est d'autant plus grande que, quand on connait la maestria d'Hermé pour travailler les parfums floraux (je sais je me répète mais c'est vrai !), on était limite déjà conquis d'avance !
Mais là, la ganache n'a qu'un goût sucré uniforme sans puissance aromatique quelle qu'elle soit et le gingembre confit avait visiblement disparu. Et pour devancer les remarques, l'absence de parfum n'était pas liée à une dégustation "à froid" : les macarons (contrairement à nous !) avaient eu le temps de revenir en température.
Alors certes, le contraste des textures entre coques et ganache est toujours impeccable mais c'est bien la première fois qu'un macaron est à ce point éloigné de l'idée que l'on s'en faisait ...
Le mot de la faim
Ce macaron, au lieu de nous faire fondre, nous a malheureusement laissé de glace ...