750 grammes
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Moutarde et Macaron
30 juillet 2012

Jaune soleil ou jaune moutarde ?

Oyez, oyez, Mlle Moutarde prend ses quartiers d'été !

l'Equipe

(Cadeau pour les vacances : L'As des As à son plus haut niveau d'activité ... ;-))

10 petits jours de promenades, de visites et de dégustations (of course !) avant de revenir toujours aussi piquante et pimpante le lundi 6 août.

Au menu de la rentrée ?
Des jardins, des macarons, du théâtre, du kouign amann et ... une excursion à l'étranger !
(un petit indice pour vous faire patienter : Gustav, Elisabeth et Sigmund m'attendent dans un Kaffee ...)

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17 mai 2012

A défaut de faire le pont aujourd'hui on fait le point !

En effet, tout au long de ce blog, je vous parle de découvertes, de dégustations ou de nouvelles tendances. Alors que certains concepts marchent (voire cartonnent !), d'autres réussissent moins ... Voici donc un petit billet pour actualiser vos connaissances de fin gourmet !

1) Boco
Boco, je vous en ai déjà parlé ici et j'avais vraiment été emballée par le concept et les recettes. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Boco se conserve bien car trois nouveautés sont à signaler depuis le dernier billet.
- Boco est désormais aussi ouvert le soir (jusqu'à 22 heures) pour permettre aux gourmets de soirée de se régaler
- Boco a fait des petits et propose donc un nouveau restaurant à Bercy village pour éviter de devoir traverser la ville en cas de fringales gastronomiques (depuis vendredi dernier, c'est tout frais !). Sûre que les nouveaux nommés à Bercy vont se régaler ... :-)
- Boco accueille un nouveau venu dans sa bande et non des moindres ! En effet, Philippe Conticini, icône de la gastronomie dont chacune des réalisations est un petit bijou de gourmandise, rejoint Christophe Michalak et Frédéric Bau pour nous proposer des boco sucrés à se damer !

2) Starbucks
Lors d'une de mes escapades en Allemagne, je vous avais montré les boissons Starbucks vendues en grande surface. A l'instar du Philadelphia Milka commercialisé d'abord en Allemagne avant d'arriver en France, les boissons Starbucks déjà commercialisées outre-Rhin débarquent en France. Qui sait si d'autres produits dénichés dans les rayons germaniques n'arriveront pas prochainement dans nos magasins ?

3) Alimentation générale
Le magazine Alimentation générale avait choisi un angle assez inédit pour traiter de l'alimentation dans son acceptation la plus large. Visiblement, le magazine n'a pas réussi à trouver son public et cesse donc de paraitre après cet unique numéro. Mais comme dirait Claude "ça s'en va et ça revient !". Saluons donc l'arrivée d'un nouveau venu dans la jungle des magazines culinaires : Intense (la formule "haut-de-gamme" de Cuisine Actuelle) qui bénéficiera sans nul doute d'une puissance de frappe plus grande que ce très indépendant Alimentation Générale ...

4) Toya
Dans ce billet, je vous avais parlé de Loïc Villemin, tout jeune restaurateur bourré de talent mais pour l'instant encore un peu perdu en pleine campagne ... Le moins que l'on puisse dire, c'est que son "élévateur de saveurs" (traduction de "Toya" ndlr) poursuit son ascension car il a obtenu cette année sa première étoile ! Je suis sûre que cette distinction ne fera que décupler sa motivation et sa soif de perfection et je persiste et signe à dire que nous en entendrons bientôt parler au niveau national ! En attendant, le restaurant est complet de plus en plus rapidement malgré sa localisation géographique pas vraiment favorable. Comme quoi, la faim justifie bien les moyens ! ;-)

5) Roellinger
Attention, ça va chauffer pour finir ce billet ! En effet, Roellinger véritable cuisinier-nez qui ravissait déjà nos papilles avec, entre autres, ses mélanges d'épices, ses poivres et ses vanilles élargit encore sa palette pour faire succomber nos palais. Au menu ? Pas moins de 8 piments savamment sélectionnés au fil de ses escapades à travers le monde. De la force 2 à la force 9 de l'échelle de Scolville (échelle classant les piments par force et allant jusqu'à 10), Mlle Moutarde ne peut que s'incliner devant tant de piquant !

28 avril 2012

L'Alsace version foodista : partie 1 !

Aujourd'hui, direction l'Alsace le temps d'un week-end !

En effet, l'Alsace, comme la majorité des régions viticoles, est une région où l'on sait vivre et où la gastronomie est riche et variée (croyez-en l'expertise d'une bourguignonne !).

Deux parcours s'offrent à vous une fois là-bas : l'Alsace version oenologique ou l'Alsace version gastronomique. Evidemment, le cumul n'est pas interdit pour les fins gourmets ! Comme vous vous en doutez, nous avons donc fait les deux. Je ne vais pas m'étendre sur la partie viticole (je ne suis pas la mieux placée sur ce sujet) mais je compte bien être votre guide touristique foodista (le Michelin et le Routard en tremblent déjà ! ;-)).

Alors, si vous séjournez aux alentours de Colmar, voici quelques adresses incontournables pour changer de la choucroute, des bredele ou des bretzels ! (attention, la liste n'est absolument pas exhaustive, il s'agit d'un parcours fait en un week-end et, aussi étonnant que cela puisse paraitre, je ne fais pas que manger ou visiter des adresses gourmandes dans la vie !).

cocotte-ovale-orange-31-cm-staubVous pouvez donc, en flânant au gré des villages colorés et en admirant les cigognes (au fait, savez-vous combien pèse en moyenne un nid de cigogne ? Réponse dans le prochain billet !), vous équiper d'une vraie cocotte Staub à Turkheim (j'ai choisi la mienne ovale, diamètre 33 cm et orange flammé, croyez moi que le boeuf bourguignon va dépoter !) mais aussi acheter quelques ustensiles de leur immense gamme qui rejoindront la batterie des IN-DIS-PEN-SABLES de toute bonne cuisinière qui se respecte (oui oui, j'entends déjà les railleries, le moule à kouglof taille 10 est un indispensable même si on en fait qu'une fois par an !)

 

beauville-serviette-beauville-veronaUne fois la cuisine dans cette belle cocotte en train de mijoter, on passe à la table ! Et comme les arts de la table contribuent aussi au plaisir de la dégustation, arrêtez-vous donc à Ribeauvillé à la fabrique Beauvillé où vous trouverez sûrement votre bonheur dans leur offre large et variée de nappes, torchons, serviettes et autres sets de table !

 

 

 

Et enfin, car de temps en temps la pause s'impose, le chemin vers Niedermorschwir est quasi-obligatoire !
Niedermor-quoi ? Ah non, là ça ne va pas mes chers petits lecteurs ! Niedermorschwir, pour ceux qui l'ignorent encore, c'est le fief de la maison Ferber ! Evidemment, beaucoup de personnes connaissent Christine Ferber, reine des confitures dont les productions s'exportent jusqu'au Japon et pâtissière émérite (son kouglof est LA référence en la matière, même Pierre Hermé, alsacien pure souche en croque volontiers une tranche !). Mais ce que l'on sait moins, c'est que Christine Ferber n'est pas seule et qu'il faut véritablement parler de Maison Ferber.
En effet, c'est un duo qui opère à la tête du "Relais des trois épis", Christine et ... Bruno Ferber son frère !

DSCN1444  DSCN1450  DSCN1451  DSCN1452 

La partition des rôles entre les deux est claire et complémentaire : pour le frère le salé, pour la soeur le sucré. Et croyez-moi, les deux sont TRES talentueux, le kouglof salé de Bruno mérite autant le détour que celui sucré de Christine !

Bien évidemment, tout est encore produit sur place, dans les ateliers situés à l'arrière de la boutique et de manière artisanale (confituriers et moules à kouglof en cuivre, emporte-pièces à bredele, ...). Le plus surprenant quand on connait la stature internationale de Christine Ferber, c'est que leur boutique joue vraiment le rôle d'épicerie générale du village : les habitants viennent y chercher des pâtisseries et une offre de traiteur salé mais aussi des fruits et légumes, des produits laitiers, les journaux et même quelques objets de déco !

Au risque de décevoir certains d'entre vous, je ne m'attarderai pas sur ses légendaires confitures. Pourquoi ? Non pas parce que nous n'avons pas fait une razzia (gelée de sorbier, confiture poire-chocolat, confiture de framboise aux pétales de rose, confiture de mangue ...) mais  parce que :
1) Beaucoup en ont déjà très bien parlé
2) Nous ne les avons pas encore toutes goûtées !
(Troisième raison beaucoup plus privée, je connais une autre Christine qui fait très bien les confitures ! ;-))

Par contre, un qui n'a pas fait de vieux restes (ou plutôt de vieilles miettes !), c'est le kouglof !

Et qu'est ce qu'on en a pensé ? Réponse dans le prochain billet ! :-)

1 avril 2012

GourmanDeal d'Avril !

Pas de blague ni d'article poissonesque aujourd'hui même si la tentation était grande ... (Rassurez-vous, vous aurez dès la semaine prochaine un article sur les poissons panés !)

Même si l'offre dont je vais vous parler aujourd'hui semble un peu trop belle pour être réelle, je vous mets tout de suite le lien vers le site web pour finir de convaincre les plus réticents de ma bonne foi.

Sujet du jour donc pour ce premier avril : GourmanDeal (pour les esprits un peu embrumés du dimanche matin, c'est la contraction de "gourmand" et "deal" -transaction en anglais). Il ne s'agit ni d'un nouvel ingrédient tendance ni de la dernière enseigne dont tout le monde parle mais plutôt d'une bonne adresse ... web !
Le principe ? Des offres promotionnelles de restaurants gastronomiques à Paris. Créé par de jeunes entrepreneurs sortis de l'incubateur ESSEC, GourmandDeal reprend le modèle économique du site leader Groupon (l'achat groupé pour bénéficier de tarifs à prix réduits) mais se spécialise sur le créneau de la gastronomie et des fines bouches.
Evidemment, GourmanDeal entend aussi se différencier du leader par son état d'esprit. La toute jeune entreprise met en effet en avant sa démarche réelle de collaboration et de partenariat aussi bien en amont avec les professionnels de la restauration qu'en aval avec les clients. Elle affiche donc des engagements prometteurs : des réductions raisonnables (qui satisfont les consommateurs sans pour autant "essorer" les professionnels), pas de commission exhorbitante sur chaque deal, des paiements aux restaurateurs dans les délais et une prestation de qualité pour les acheteurs (et pas une formule au rabais !).

Quitte à passer pour une rabat-joie, je préfère vous annoncer tout de suite que vous avez déjà raté (entre autres !) : un repas complet chez Mavromatis (apéritif et vin compris) pour 65€, un menu avec champagne au restaurant M64 de l'hôtel Intercontinental pour 65€ ou un menu complet à l'Entrée des Artistes pour 29€ !

Même si j'entends certains mauvais esprits déplorer cette tendance à la négociation permanente et à la recherche continue du rabais, je pense pour ma part que ce genre d'initiative est une excellente nouvelle pour la "démocratisation" de la gastronomie au plus grand nombre.
En effet, à l'heure où les instances gouvernementales et les experts scientifiques promeuvent l'importance du "bien manger" et de l'éveil au goût dans les programmes de santé politique, ce nouveau mode d'achat groupé en ligne permet de démystifier la gastronomie et de l'ouvrir à un public plus jeune (qui trouve souvent cela trop cher) ou moins favorisé (souvent "intimidé").

DSCN0250Bien entendu, le site est ouvert à tous et vous pouvez vous aussi en profiter si l'envie vous en dit ! Le deal du jour est d'ailleurs tout à fait exceptionnel : un week-end gastronomique et oenologique le long de la route des vins de Bourgogne pour découvrir toute la richesse de cette magnifique région avec, à la clé, une participation à une tradition typiquement bourguignonne : les vendanges d'avril !

28 février 2012

Y'a pas photo ...

DSCN2465Qui n'a jamais feuilleté un magazine féminin en marmonnant "ah bah merci photoshop !". On le sait, les photos de mode sont souvent retouchées pour nous vendre du rêve plus que la réalité (même si certaines marques commencent d'ailleurs à afficher des campagnes non retouchées comme Séphora par exemple).

Mais il n'y a pas que les photos de jolies gambettes de top models qui sont retouchées : celle de la blanquette ou du cassoulet achetés au rayon "plats préparés" aussi !

Je ne vais pas vous parler ici du métier de la photographie culinaire, véritable art en soi qui mériterait un billet dédié (c'est d'ailleurs le seul secteur de la photographie professionnelle qui ne connaisse pas la crise !) mais bien des photographies alimentaires retouchées.

Au risque de vous faire monter la moutarde au nez, je peux vous dire que les retouches photos des plats sont parfois nécessaires ...
Pourquoi ? Pour deux raisons principales :
1) La nature est injuste pour tout le monde, même pour les aliments ! En effet, certains plats ou aliments sont plus ingrats que d'autres à photographier (sans aucun lien d'ailleurs avec leur goût !). Ainsi, un délicieux boeuf bourguignon longuement mijoté et compoté rendra moins bien en photo qu'un panier de jeunes carottes multicolores ... De manière plus générale, le cuit (car il "amolli" les textures) est plus difficile à photographier que le cru (plus tonique) et certains plats, néanmoins très bons, n'ont pas forcément un visuel appétissant (vous tenez vraiment à ce que je vous mette une photo de boudin noir ou d'andouillette ? ;-))

2) la photographie, même professionnelle, ne parvient pas toujours à restituer la réalité visuelle ou gustative du plat. Les couleurs peuvent par exemple être légèrement modifiées (l'appétissant rouge carmin d'une tomate sortant du four peut apparaitre, sur la photo, plus pâlot ou plus "cramé"). De même les volumes peuvent être écrasés et les belles volutes d'un gratin peuvent paraitre plates et fades)

Dans ces cas-là donc, la retouche est nécessaire car elle n'intervient pas pour enjoliver la réalité mais simplement pour la restituer dans ses différentes dimensions le plus fidèlement possible.

Là où il y a un hic (et pas un clic!), c'est quand les photos, joliment protégées sous la dénommination "photographie non contractuelle", sont mensongères. N'avez-vous jamais acheté un plat en salivant devant le magnifique visuel de paëlla richement garnie et légèrement déchanté un fois le plat déballé devant votre tas de riz où se battent en duel une rondelle de chorizo et un vague morceau de poulet (on ne parle même pas des gambas !) ? 
Si vous voulez en rire, vous consoler en constatant que vous n'êtes pas le seul à vous faire avoir ou vous méfier pour la suite (voire même poster vos propres photos pour vous défouler !), vous pouvez désormais aller sur le site "Photos non contractuelles" qui recensent les différences entre publicité et réalité.

Monoprix, avec ses nouveaux packagings, a tout compris : pas de photos retouchées mais uniquement des textes bien pensés pour nous allécher !

Monoprix, Havas City, packaging, chips     monoprix2     monoprix     monoprix3

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21 février 2012

Repas "Karl" au Café de Flore

DSCN1138Lors de l'édition spéciale du journal Métro avec Karl Lagerfeld en rédacteur en chef, ce dernier dévoilait dans un article ses adresses de prédilection avec notamment le Café de Flore dont il recommandait en particulier "l'assiette aux trois coeurs de saumon".

Sans verser dans le débat "Karl Lagerfeld en fait-il trop ?" (de toute façon, je suis -et reste- très admiratrice de sa puissance intellectuelle et de sa culture phénoménale !), j'étais surtout curieuse de tester par moi-même ce que mangeait réellement King Karl ... Car depuis son régime spectaculaire, on sait surtout ce qu'il boit (je vous aide, ça commence par "coca" et ça finit par "light" ;-)) mais on ne sait pas trop ce qu'il mange (d'ailleurs mange-t-il vraiment ??). Vous pensez bien que ni une ni deux, je suis allée tester par moi-même !

Me voici donc attablée samedi midi en compagnie de mon amie Marie-Line pour un repas "spécial Karl" avec, à des tables non loin de la nôtre, Charles Berling d'un côté et Jean-Pierre Elkabach de l'autre (eh oui, c'est ça le Café de Flore !).

Au menu
Vous l'aurez bien compris, je n'ai pas passé beaucoup de temps à étudier la carte car je savais déjà ce que j'allais commander : une assiette aux 3 coeurs de saumon et un coca-light. Marie-Line (que je surnomme affecteusement "mon petit pot de Nutella" sur pattes !) a préféré se laisser tenter par une assiette de foie gras et un verre de Chablis (nettement moins Karl Lagerfeld-ien vous en conviendrez :-)).

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Taste report
L'assiette, très épurée, présente une variation en trois temps autour du saumon : saumon norvégien au naturel, à l'aneth et saumon 1/2 fumé aux épices. En accompagnements sont servis 1/2 citron, du beurre d'Echiré et quelques toasts chauds. Le saumon est excellent : très charnu, il est moelleux et fondant en bouche, presque soyeux, et suffisamment gras pour permettre aux arômes de se développer sans pour autant être écoeurant. Un véritable délice ! Des trois déclinaisons, j'ai particulièrement aimé la version au naturel qui permet d'apprécier au mieux le raffinement de la chair (juste soulignée d'une pointe de citron) et la version à l'aneth (le mariage saumon-aneth a déjà largement fait ses preuves !). Je reconnais avoir eu plus de mal avec la variante aux épices (et pourtant j'adore les épices) qui donnaient une note orientale, pas forcément bienvenue sur un produit nordique (ou, en tout cas, pas assaisonné de cette manière !).

Verdict
Très bon, très fin (même si le coca-light avec est une véritable hérésie !) mais ........ j'ai encore faim !! Manger comme Karl n'est donc pas très "nourrissant" (je m'en doutais !) ... La bonne nouvelle, c'est que j'avais encore LARGEMENT la place après pour une bonne pâtisserie tout sauf Karl Lagerfeld-ienne !! :-)

28 janvier 2012

Fini radio casserole, bonjour Cuisine Radio !

Oyez, oyez braves gens !!!

 

Autour de la cuisine, vous connaissez déjà les émissions de télévision, les magazines, les blogs et même la chaine entièrement dédiée ? Eh bien, vous connaitrez désormais la radio entièrement consacrée à cette thématique, à savoir Cuisine Radio ! Ce beau bébé est né lundi dernier et a déjà entamé sa diversification alimentaire avec succès ! :-)

 

cuisine radioLe principe est simple : parler et faire parler du monde de la cuisine, de ses métiers, de ses tendances, ses bons plans et ses astuces, avec une attention toute particulière accordée au "Bien Manger" . En effet, avec de beaux produits, les conseils de chefs avisés et de bons ustensiles, la recette du succès est assurée !

 

La bonne nouvelle, c'est que, quel que soit votre emploi du temps, vous pouvez écouter Cuisine Radio 24h sur 24 : de courtes chroniques sont en effet proposées toute la journée sur des thèmes aussi variés que gourmands. Les plus mordus peuvent même participer en direct à la libre antenne quotidienne "La Table de Gilles", animée par le journaliste et gastronome Gilles Brochard.

 

 

Enfin, pour les nomades ou les accros aux technologies, une application androïd (et très prochainement sur iPhone) est disponible gratuitement. Vous pouvez également retrouver Cuisine Radio sur Facebook ou sur Twitter pour interargir tout au long de l'émission.

 

Alors n'hésitez plus : à défaut d'écouter Radio Camille, écoutez Cuisine Radio ! Car vos oreilles aussi ont le droit d'être régalées !

19 janvier 2012

De l'importance de la transmission ...

Aujourd'hui je ne vais vous parler ni de hamburger ni des dernières lubbies de foodista mais plutôt de cocottes en fonte et de recettes de famille !

En effet, à l'heure actuelle, le "bien manger" est un des axes prioritaires des politiques publiques en matière de santé. Après avoir été largement abreuvé de messages relatifs au contenu de nos assiettes ("manger 5 fruits et légumes par jour", "pour votre santé évitez de manger trop gras, trop salé trop sucré", ...), on peut observer les prémisses d'un changement d'orientation (ou tout du moins d'un élargissement du champ de vision) depuis l'année dernière. Or, "l'Art de Bien Manger" (Ariane, si tu passes par là !) est quelque chose de plus complexe qu'une simple question de nutriments et d'aliments où l'aspect comportemental joue notamment un rôle prépondérant. En gros, on se rend compte que le précepte "dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es" n'est pas suffisant mais qu'il vaudrait mieux dire "dis moi comment tu manges, je te dirai qui tu es".

cuisine parents -enfantEt s'il y a bien une thématique qui se détache pour cette année, c'est celle de la transmission car, ne nous voilons pas la face, pour savoir bien manger il est primordial d'avoir appris à cuisiner ou tout du moins d'avoir appris à goûter les produits. Or, comme les goûts et les habitudes se forment dès l'enfance, on comprend donc mieux l'importance de transmettre aux plus jeunes le plaisir de choisir de bons produits, d'associer les saveurs et de partager des moments conviviaux de la préparation du repas en amont à la dégustation en aval. (Attention pas d'extrémisme non plus ! On n'attaque pas directement avec les choux de Bruxelles dans le biberon !).

Voici donc un petit miscellanée de différentes initiatives ou de produits valorisant l'importance de la transmission en cuisine.

1) En sociologie de l'alimentation, deux rencontres majeures avaient comme thème la transmission culinaire fin 2011 : les Rencontres Rabelais à Tours et les Assises de la nutrition Nestlé (résumé en ligne).

2) En atelier pratique, les cours de cuisine parents-enfants se développent de plus en plus car non seulement ils permettent de partager un moment agréable en famille mais ils ont en plus l'avantage de permettre aux petits de mettre la main à la pâte sans pour autant repeindre la maison ! (atout non négligeable pour les parents ! :-)). Version gastronomique, les cours de Guy Martin sont l'idéal pour cuisiner à 4 mains. Version plus classique, l'Atelier des chefs propose lui aussi partout en France des cours de cuisine parents-enfants. Dans les deux cas, la dégustation est bien entendue incluse pour les estomacs patients qui n'auront pas picoré dans les plats avant !

3) Pour l'option "home maid", la marque Mastrad commercialise toute une gamme d'ustensiles de cuisine développés spécialement pour les enfants et la taille de leurs petites mains : un mini-fouet, des emportes-pièces rigolos et colorés, ... pour permettre d'imiter papa et/ou maman avec des instruments adaptés à leur âge. Et comme la notion de plaisir est essentielle à l'apprentissage, ils ont même pensé à la toque de cuisinier pour se la jouer grand chef !

Entre-les-bras-affiche3) Pour les gourmands cinéphiles, va sortir le 14 mars un film intitulé "Entre les Bras" qui retrace la formidable aventure culinaire de la famille Bras et surtout le lien et la transmission entre Michel, le père, et Sébastien, le fils. Après le film sur El Bulli, voilà encore un film qui va nous faire saliver !

4) Enfin, en cette année d'élections, si vous êtes convaincu, votez transmission ! En effet, en allant sur le site dédié, vous avez jusqu'au 22 janvier pour décider du thème de la prochaine fête de la gastronomie ! Au choix : l'éloge de la main (savoir-faire et transmission), terroirs (création et tradition) ou cuisinons ensemble (partage et convivialité).

Si vous êtes désormais convaincu de l'importance de la transmission dans l'apprentissage du goût et du bien manger, sachez-que vous pouvez même réaliser un livres personnalisé avec vos recettes cultes (notamment sur ce site) pour le donner ensuite à vos petits-enfants ou (futurs) enfants. Les Robuchon, Ducasse et consorts n'ont qu'à bien se tenir !

24 décembre 2011

Noël en cuisine en France et en Europe

Aujourd'hui, réveillon de Noël oblige (ou plutôt grâce au réveillon !), beaucoup d'entre nous vont être en cuisine pour une des meilleurs choses de l'alimentation : la partager avec ceux que l'on aime.

Je suppose que pour beaucoup d'entre vous, le menu a été pensé depuis longtemps pour plaire à tous. Néanmoins, si certains cherchent encore une ou deux idées, voici un petit aperçu des traditions gastronomiques de Noël en Europe.

Menu traditionnel français (on commence par les bases !)
- En entrée : le traditionnel foie gras (considéré comme une hérésie dans beaucoup d'autres pays !), des huitres ou du saumon et, plus rarement, des escargots (je ne suis pas dijonnaise pour rien, il fallait que je vous les cite !)
- En plat : la traditionnelle dinde au four accompagnée de purée de marrons (on peut aussi prendre du chapon, de la poularde, ... en fonction des goûts et du nombre de convives)
- En dessert : la bûche of course ! Glacée ou pâtissière, au chocolat ou aux fruits, ... tout est permis tant que la forme est là !

Menu traditionnel anglais (c'est le menu du 25 au déjeuner qui est, pour les anglais, plus important que le repas du 24 au soir)
- En entrée : souvent du saumon fumé (d'Ecosse of course !)
- En plat : là-bas aussi une dinde rôtie mais accompagnée de pommes de terre et de légumes racines (carottes, panais, ...)
- En dessert : le seul, l'unique Christmas Pudding ! Ce gâteau à base d'alcool, de fruits secs et de graisse de rognon se prépare au plus tard en novembre (oui, vous avez bien lu, au plus TARD) et se sert avec de la "custard" parfumée au Brandy (crème anglaise pour nous !)

Menu traditionnel allemand
- En entrée : pas d'entrée "typique" de Noël mais un assortiment des charcuteries traditionnelles
- En plat : là encore une volaille mais cette fois-ci, une oie ! Farcie puis rôtie, elle se sert plutôt sucré-salé accompagnée de chou rouge cuit (une spécialité allemande) et de pommes
- En dessert : les Allemands sont très connus pour tous leurs petits sablés de Noël (Plätzchen) qui se dégustent durant la période de l'Avent. Ils ont, en plus, un gateau de Noël : la "Weichnachtsstollen". Il s'agit d'une sorte de brioche allongée à la pâte assez dense garnie de raisins secs et avec, à l'intérieur, un rouleau entier de pâte d'amandes. Cette brioche, saupoudrée de sucre glace, était à l'origine censée représenter le petit Jésus emmailloté dans ses langes.

Voici quelques autres spécialités gourmandes des pays d'Europe :
- En Suède : un assortiment de poissons fumés, la tentation de Janson (un sorte de gratin de pommes de terre, d'oignons et de hareng fumé) et un jambon entier rôti
- En Italie, le Panetone
- En Espagne, l'agneau (alors qu'il est plutôt présent sur les tables pascales chez nous)
- En Pologne : un pain azyme à partager entre tous les convives au début du repas.

J'espère que j'ai réussi à éveiller vos papilles et que vous ferez honneur au repas de ce soir ! Surtout, profitez bien des mets mais aussi des mots partagés car Noël est avant tout une fête familiale qui permet de retrouver les siens dans une atmosphère joyeuse et gourmande !

Je vous souhaite donc :

Joyeux Noël ! Frohe Weinachten ! Merry Christmas ! Feliz Navidad ! God Jul ! Felice Natale !

                                   noel

15 décembre 2011

Currywurst, kebab et jambon-beurre ...

Aujourd’hui, pas d’analyse ni de nouveau test d’adresses gourmandes (ne vous inquiétez pas, cela va revenir très vite !) mais un
petit clin d’œil.

Les Allemands viennent en effet d’éditer un timbre sobrement intitulé « Les inventions allemandes du quotidien ». On y trouve :
la bouteille thermos, le sachet de thé et … la Currywurst, véritable emblème national ! (Je vous avais montré une version micro-ondable dans ce post : http://moutardemacaron.canalblog.com/archives/2011/11/22/22750310.html ).

                                                              DSCN0757

En France, on édite déjà un carnet entier de timbres avec les spécialités culinaires de chaque région mais si nous ne devions garder qu’un seul plat/aliment représentatif de notre pays, lequel serait-ce ? Le jambon-beurre  (qui est vraiment l’équivalent
français de la Currywurst car les deux correspondent à une consommation ambulatoire), un plateau de fromages, un croissant ?


Dites moi ce que vous en pensez !


PS : pour l’anecdote, les Allemands auraient aussi pu mettre sur leur timbre le Kebab ! En effet, le Kebab tel que nous le connaissons à l’heure actuelle a été inventé à Berlin en 1971 par Mehmet Aygün qui eut l’idée de fourrer des pains turcs avec la viande traditionnellement rôtie à la broche dans les restaurants turcs et de compléter ce « sandwich » avec des crudités et de la sauce blanche (petit éclairage civilisationnel supplémentaire, la communauté turque est très largement implantée en Allemagne). Cette forme ambulatoire (plutôt qu’à l’assiette comme c’était normalement servi) connut un succès immédiat partout dans le monde. D’ailleurs, aux USA, le Kebab est bien considéré comme une spécialité allemande et non turque !

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